Certains se rapprochent peut-être tant de la vérité qu’ils acceptent sans combattre de voir leurs idées ridiculisées, comme si leurs détracteurs leur permettaient de se refaire une virginité, ou tout simplement de continuer à vivre. Mais des tablettes sumériennes à l’ouvrage de Haim Ashad, les écrits restent. Et même si certaines évidences qu’ils rappellent peuvent sembler déstabilisantes au premier abord, elles s’imposent néanmoins dans le paysage et prennent du sens pour les rares curieux qui ne s’arrêtent pas aux vérités subventionnées, et n’estiment pas plus simple de regarder ailleurs.
Haim Ashad, ou Haim Eshed selon la traduction, fut le chef du programme spatial de sécurité d'Israël de 1981 à 2010. Ce Général de brigade à la retraite du renseignement militaire israélien a sorti un livre en décembre 2020, coécrit avec la romancière Hagar Yanai, intitulé L'univers au-delà de l'horizon (Universe Beyond the Horizon). Le phénomène OVNI n’est abordé dans le livre en hébreu qu’à partir de l’épilogue intitulé « Sommes-nous seuls dans l’univers ? », se poursuit dans les annexes, et plus précisément dans l’appendice intitulée « la recherche de la vie intelligente dans l’univers ».
Dès le début de cette section, Ashad reprend les propos du livre « The Secret History of Extraterrestrials » de Len Kasten au sein duquel il désigne un « passage fascinant de ce document (qui) prétend que ces extraterrestres, qui ‘‘sont en contact avec les différents gouvernements, sont ceux qui exigent que leur existence soit gardée secrète pour le moment jusqu’à ce que les gouvernements s’attaquent progressivement aux facteurs susceptibles de créer le chaos dans l’humanité et provoquer un effondrement sans préparation préalable : les facteurs politiques, les facteurs militaires, l’establishment religieux et l’establishment économique’’ ».
Dans l’appendice qui suit, Ashad évoque sa propre expérience : « Depuis des décennies, j’examine les photographies venant de Mars. (…) Vous pouvez clairement voir des bâtiments, des fragments d’installations, dans certains cas – des armes et même des personnes. L’endroit ressemble après une catastrophe, tout est détruit comme une évidence après une guerre (ndlr : traduction par ordinateur…). Bien que cela ressemble à de la science-fiction, il faut s’y habituer. »
Un peu plus loin dans le livre de Ashad et Yanai, on peut lire : « Si vous regardez le phénomène (ovni) dans le temps, en examinant les sources historiques, vous pouvez voir qu’il existe des preuves de l’existence de ce phénomène déjà dans l’Antiquité. »
Examen que n’a pas entrepris l’auteur du récent sujet sur les OVNI publié dans Marianne au mois d’aout 2022, de toute évidence, avant de rédiger un papier que même un démystificateur sceptique ou un service de fact checking comme ceux adoubés par l’International Fact-Checking Network (IFCN), n’auraient pas osé formuler de la sorte.
Juste un aparté sur ces services de vérifications des faits dont se dotent de nombreux médias, tant ils sont, eux aussi, bien placés pour décrédibiliser d’une part l’ufologie, et d’autre part ceux qu’ils aiment à désigner comme des complotistes. À noter que ces derniers ont souvent une vision plus réaliste, bien que plus sombre, que celle des politiques qui n’ont plus que pour eux une allégeance à un idéal et la maitrise de l’art d’avoir toujours raison, même si ce n’est pas le cas.
Déjà en agissant comme si l’information qu’ils délivrent dans ces sections bien identifiées (Service Desintox de Libération, Les décodeurs de Le Monde, vrai ou fake de France Info, AFP Factuel, etc.) était indiscutablement vrai, ces médias laissent à penser qu’a contrario tout ce qu’ils racontent dans les autres parties de leurs publications ne l’est pas forcément…
De plus, l’IFCN a beau jeu d’imposer un code de conduite à ces vérificateurs de l’information (d’ailleurs qui vérifie le travail de ces vérificateurs ?), alors que lui-même ne se plie apparemment à aucune déontologie sur l’origine des fonds qui le soutiennent eu égard à l’idéologie majoritaire des mécènes. L’IFCN est une des branches de la Poynter Institute, elle-même financée par une des fondations de George Soros qui encourage aussi les migrations1 , la Bill & Melinda Gates Foundation, et des donateurs pour la campagne de Clinton2 qui ont également un certain agenda politique, après qui courent néanmoins les médias de tous les continents3 pour obtenir l’onction.
On constate que l’on n’a pas beaucoup évolué depuis le ministère de l’information des années 40 en France, sauf que désormais, à l’intervention politique de l’Etat s’est substitué un politiquement correct qui évite de froisser les pouvoirs dominants et leur idéologie dans le développement qu’ils opèrent de l’information pour le grand public. La censure est encore souvent déjouée par les réseaux sociaux, tant que les algorithmes des GAFA qui gèrent les métadonnées, et donc les tendances, n’en décident pas autrement. Cependant, le résultat de toute cette opération n’accentue pas la confiance dans les grands médias lorsque ce qu’ils diffusent a toutes les apparences d’une vérité subventionnée.
Mais revenons à Ashad qui continue sur plus de 30 pages4 de son livre d’expliquer les « méthodes de recherches sur les ovnis », et de détailler le type de « preuves historiques » et celles « du 20ème siècle » avec exemples et sources à l’appui, tels que les « preuves d’accompagnement » (marques, implants, crop circle traduit par ‘‘anneaux de formes géométriques dans les champs’’, et rapports d’accidents d’ovnis). On notera un point important concernant le statut des témoins de phénomènes ufologiques : « Lorsque des témoignages sont donnés par des officiers supérieurs, des pilotes et des astronautes, leur témoignage doit être traité comme un témoignage véridique, cas les personnes occupant ce poste ne risquent pas leur gagne-pain et leur réputation, juste pour raconter quelque chose de fictif. » Et de conclure cette partie en écrivant : « L’investigation des ovnis est un domaine relativement nouveau et controversé, car beaucoup ne sont pas encore prêts à accepter que le phénomène existe, mais il est impossible, voir interdit, de l’écarter d’emblée. »
De plus, après avoir fourni la bibliographie qui, sans compter sur son expérience personnelle au sujet des clichés martiens dont il analyse deux exemples qui posent question à la fin de l’annexe 1, l’a nourri dans sa réflexion sur ce qui précède, Ashad enchaine en nous présentant différentes affaires de « crash d’ovnis », et pas des moindres. « On peut se poser la question de savoir si les ovnis peuvent s’écraser, car ils ont une capacité technologique plus élevée que la nôtre. La réponse, sans équivoque, est oui ! (…) Attraper un ovni écrasé est une mine d’or en termes de ce qu’on peut y trouver – métallurgie, électronique, et méthodes de propulsion. Le potentiel économique et militaire est énorme. Si des corps sont également retrouvés, les implications sont considérables et les questions posées sont parmi les plus importantes. (…) Dans cet article, nous passerons en revue plusieurs éléments de preuve pour les accidents d’ovnis ».
Ashad nous raconte ainsi le cas de la découverte à Commanche Point dans le Grand Canyon et celle de Kiev en Ukraine, le crash d’Ubatuba au Brésil en 1957, et celui de la Serrania Colorado en Argentine en 1995. Mais Ashad ne s’arrête pas là. Il poursuit avec les « crashs les plus intéressants (qui) sont ceux d’OVNI dans lesquels des corps ont été retrouvés », narrant cinq exemples d’accidents, dont celui de Timmensdorf en 1968, où 12 corps gisaient à l’intérieur de l’engin. « Environ 30 cas d’accidents d’OVNI habités par des extraterrestres sont connus à ce jour ». Ensuite, le Général revient sur chacun des cas qu’il évoque en donnant ses impressions et en posant les questions qui le taraudent. Au final, il énumère ses sources avec des liens internet qui, malheureusement, ne sont pour la plupart déjà plus actifs.
Et malgré tout ça, Hagar Yanai, qui a écrit ce livre d’entretien avec Haim Ashad, affirme quelques mois plus tard sur sa page Facebook : « "L'Universe Beyond the Horizon" du Professeur Haim Ashad que j'ai signé ne traite pas des extraterrestres » !
Alors, il y a bien eu cet article qui a mis le feu aux poudres, à savoir l’interview de Haim Ashad par Raanan Shaked dans le quotidien Yediot Aharonot5 , où le père du programme spatial israélien va encore plus loin que ce qu’il déclare dans son livre.
Il y relaie notamment cette histoire d’ambassadeur pour les affaires extraterrestres, comme s’il s’agissait d’un fait, alors que c’est une rumeur qui est partie d’une fausse information du Sunday Times, démenti par l’ONU, mais alimenté par les déclarations de Mazlan Othman qui semblait pourtant intéressée par l'idée lorsque, en juillet 2009, elle avait affirmé à l'AFP : "Si nous devions entrer en contact avec les extraterrestres, qui pensez-vous devrait représenter l'humanité? Ce serait le secrétaire général des Nations Unies (...) et c'est pour cela que nous sommes là"6 .
Là encore, nous sommes confrontés à des déclarations qui se trouvent être réfutées alors qu’il s’agissait quasiment d’une vérité, comme si au dernier moment, il était fait machine arrière de peur d’aller trop vite, trop loin, comme Hagar Yanai qui renie aujourd’hui les propos d’Haim Ashad qu’elle a écrit et cosigné !
Au final, tout cet embrouillamini de personnes qui n’assument plus ce qu’elles ont dit et écrit ne fait que créer une confusion bienvenue pour tous ceux qui dénigrent le phénomène ufologique, et contribue à éclipser l’intérêt du livre d’Ashad. Car son développement intellectuel constitue la base de ce que devrait être un institut de recherche dans le domaine, contrairement au fil directeur, par exemple, que semble suivre le Geipan en France aujourd’hui. Ce dernier parait chercher avant tout à éclairer les phénomènes sous un angle qui, surtout, n’ait aucun rapport avec une quelconque manifestation inexplicable. Haim Ashad nous explique ce biais par le fait que, en ce qui concerne l’étude du phénomène OVNI, « l’académie n’est pas prête à y consacrer des budgets, en raison de l’affirmation que ce phénomène n’existe pas ou que d’autres explications peuvent être données. Derrière cette réserve se cache le postulat que les ovnis n’existent pas (…). Cependant, au fil des ans, d’innombrables éléments de preuve s’accumulent qui confirment de plus en plus l’existence du phénomène ».
Et c’est sur ces preuves qu’il s’agit de s’appuyer pour avancer, comme dans le cas d’Ubatuba7 cité précédemment, où les fragments issus du disque volant qui a explosé étaient « constitués de magnésium avec une densité de 1,866 alors que la densité du magnésium terrestre est de 1,742 »...
De l’interview fleuve tirée de Yediot Aharonot, je ne citerai que ce passage : « Il y a un accord entre le gouvernement américain et les extraterrestres - je ne peux pas le prouver, je comprends que cela ressemble à une théorie du complot - mais l'idée est que la Fédération Galactique a neuf éléments d'extraterrestres avancés de différents types, qui ont signé un contrat avec nous pour faire des expériences ici. (…) Nous sommes leur boîte de Pétri. Ils enquêtent également et essaient de comprendre tout le tissu de l'univers, et ils nous veulent comme aides. Jusqu'à aujourd'hui, la boîte de Pétri n'a pas été stabilisée - mais le constat est que nous atteignons ce stade : la religion accepte leur existence - le Vatican a déjà annoncé vouloir les baptiser ; L'ONU a nommé un ambassadeur pour les affaires extraterrestres (Mazlan Othman - Rashtriya Swayamsevak Sangh) ; le corona a tout calmé et nous rapproche d'eux. »
Lorsque l’on a présent à l’esprit l’organisation méthodique des géants d’internet et des maitres des données qui y circulent, de l'industrie pharmaceutique, des agences militaires et des institutions sanitaires internationales agissent de concert depuis plusieurs années, et ce bien avant le surgissement de la Covid, pour instiller l’idée que chaque pandémie trouvera désormais sa solution dans davantage de contrôle et de surveillance autant de l’information que des citoyens, un rétrécissement plus ou moins temporaire des libertés de la population, ainsi que par une vaccination mondialisée8 . Et en France, on est allé très loin dans le domaine de la soumission aux mesures anti-covid, puisque d’une population majoritairement rétive à afficher sa croyance aux OVNI de peur d’être ridiculisée, le gouvernement n’a eu aucun mal à en faire une dévote de sa politique sanitaire jusqu’à l’absurde, à tel point qu’elle accepta, entre autres inepties, de ne plus consommer debout dans les bars9 !
Lorsque l’on sait que des simulations comme l’Event 201 permettent à ces acteurs internationaux, sous le patronage du Forum économique mondial de Davos et la Bill & Melinda Gates Foundation (tiens, encore !), de s’exercer dans la perspective d’une prochaine contagion transcontinentale. Avec en toile de fond, à chaque fois, la nouvelle opportunité d’une « grande réinitialisation10 » pour reconstruire l'économie de manière durable comme celle prônée après la pandémie de Covid-19 par le président fondateur du Forum, Klaus Schwab, qui, pour contrecarrer les conséquences sanitaires de la mondialisation, appelle à davantage de mondialisation…
Et lorsque l’on connait l’influence jusqu’au cœur des pouvoirs, des différents pays de la planète dits démocratiques, par des cabinets de conseils, tels que McKinsey rétribué par Bill Gates11 pour relayer ses conseils aux chefs d’Etats, ces derniers payant de nouveau les mêmes cabinets pour savoir quoi faire, on comprend mieux l’uniformisation des règles de gestion de crises entre les pays, et le processus qui permet à un pays de justifier plus facilement la mise en œuvre de mesures coercitives auprès de sa population en prétextant l’exemple des pays voisins qui les instaurent également !
Alors, on prend conscience que, malgré ce qu’en diront les services de fact-checking qui vont déclencher une alerte complotiste, une poignée de personnes particulièrement riches et prétendant présenter une solution à une situation anxiogène, que leurs différents moyens de communication médiatique entretiennent savamment à l’international comme en France où une étude de l’INA fait état d’ « un temps d’antenne historique consacré au ‘‘ coronavirus ’’12 », suffit à influer sur nos lois, nos libertés, et au final à ce qui circule dans nos veines. Ainsi les propos d’Ashad prennent un certain sens dans la théorie que j’ai déjà développé dans un article précédent13 , et que je vous invite maintenant à découvrir ou à redécouvrir sous un nouvel angle.
@conspiration.org Extrait de l'article intitulé "L'univers au-delà de l'intoxication", que vous pouvez retrouver en accès libre et gratuit sur conspiration.org #ovni #ufo #extraterrestres #complot #conspiration
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Article mis en ligne le 14 août 2022.
1 Open Society Foundations, International Migration Initiative, https://www.opensocietyfoundations.org/who-we-are/programs/international-migration-initiative
2 Domina Petric, Who is going to Fast Check the Fast Checkers?, August 2020 - https://www.researchgate.net/publication/343962629_
Who_is_going_to_Fast_Check_the_Fast_Checkers
4 Le nombre de pages est une évaluation subjective car je lis la version numérique de l’ouvrage sur un écran en 1920X1080 à 75% de zoom, et qu’il n’y a aucun repère de pages, simplement des pourcentages de lecture.
5 Raanan Shaked, "Les OVNIS ont demandé de ne pas annoncer qu'ils sont ici, l'humanité n'est pas encore prête", Yediot, 2 décembre 2020 – https://www.yediot.co.il/articles/0,7340,L-5854241,00.html
6 « L'ONU ne nommera pas d'ambassadeur des extraterrestres », Gentside, 23 mai 2019 – https://www.maxisciences.com/onu/l-onu-ne-nommera-pas-d-ambassadeur-des-extraterrestres_art9500.html
7 1957 September 14, Ubatuba UFO crash, Brazil – http://ufologie.patrickgross.org/htm/ubatuba57.htm
8 Claire Simon et Eva Boncoeur, « Les rouages d’une mise au pas mondial », Nexus, n°141, juillet-août 2022 – https://www.nexus.fr/actualite/news/pandemie-cartel-mondial/
9 Maximilien Carlier, « Covid-19 : interdiction de consommer debout dans les bars et cafés, une mesure incompréhensible », Europe 1, le 04 janvier 2022 – https://www.europe1.fr/sante/covid-19-interdiction-de-consommer-debout-dans-les-bars-et-cafes-une-mesure-incomprehensible-4085857
11 Megan Twohey and Nicholas Kulish, « Bill Gates, la Covid-19 et le combat pour vacciner la planète », The New York Times, 25 novembre 2020 – https://www.nytimes.com/fr/2020/11/25/world/americas/bill-gates-vaccin-coronavirus.html
12 Antoine Bayet et Nicolas Hervé, « ÉTUDE. Information à la télé et coronavirus : l’INA a mesuré le temps d’antenne historique consacré au Covid-19 », INA, publié le 24 mars 2020 – https://larevuedesmedias.ina.fr/etude-coronavirus-covid19-temps-antenne-information
13 « Le gène de l’esclave », conspiration.org, http://frenzy.chez.com/gene_d_esclave.html
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