Bilderberg,
réseau d'influence ou société secrète ?
Chaque année les principaux décideurs des milieux financiers, les patrons les plus importants, des politiciens et des membres de familles royales viennent des quatre coins du monde pour se réunir dans un lieu tenu secret jusqu'au dernier moment. C'est à huit clos, et ce grâce à la complicité de la plupart des médias qui ne communiquent pas sur ce G « XXL », qu'ils abordent les principaux sujets qui intéressent la planète (si ce n'est au-delà...) dans le dos de la majorité de citoyens qui la peuple !
Le monde est gouverné par de tout autres
personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'oeil ne plonge pas dans les
coulisses.
Disraëli (1804-1881),
Ministre des Finances Britannique
de la Reine Victoria, dans Coningsby, page 183
Cette organisation secrète fut créée en mai 1954 à l'hôtel de
Bilderberg à Oosterbeek, en Hollande, par le prince
Bernard
des Pays-Bas. Le président est un ancien secrétaire général de l'
OTAN (1984-1988),
Lord Carrington. Elle est
composée de magnats de la haute finance et d'hommes politiques importants. Les plus
connues et les plus suspectés d'appartenir ou d'avoir appartenu à cette organisation sont
George Bush (ex-chef de la CIA,
ex-chef du CFR, ex-président des Etats-Unis, membre du comité des 300),
Zbigniew Brzezinski,
Bill Clinton ( membre du CFR et de la commission Trilatérale),
Henry Kissinger (membre de la Loge P2 italienne), et beaucoup
d'autres...
Ses buts principaux, à l'image du
Club de Rome, sont
l'institution d'un gouvernement mondial d'ici l'an 2000 et d'une armée globale sous le
couvert de l'
ONU.
Un comité consultatif composé d'une commission
de direction (avec 24 européens et 15 américains) décide des personnes à inviter à
leurs rencontres. Cependant toutes les personnes présentes ne sont pas des initiés,
elles peuvent être aussi seulement des représentants d'un groupement d'intérêt ou
d'autres personnes. Les initiés ont, eux, des buts dont les membres de ces clubs n'ont aucune idée...
Nous allons rapidement prendre connaissance avec
les principaux groupes d'influences par les brèves descriptions qui suivent.
Le Comité des 300 créé en 1729 par la BEIMC (British
East India Merchant Company), dirigé par la couronne Britanique, relit le système
bancaire mondial dans sa totalité et les représentants les plus importants des nations
occidentales à la famille Rothschild.
Trois cents hommes, dont chacun connaît
tous les autres, gouvernent les destinées du continent européen et choisissent
leurs successeurs dans leur entourage.
Walter Rathenau (1867-1922),
dans le journal autrichien
Wiener Freie Presse, 24 décembre 1912.
La Round Table vit le jour le 5 février 1891
grâce à Cecil Rhodes en Angleterre. Cette société
calquée sur la Société de Jésus, l'ordre des Jésuites, est reliée aux sionistes par
la famille Rothschild ainsi qu'aux familles américaines Schiff, Warburg, Guggenheim et Carnegie. Lord Milner en pris
plus tard la direction et elle fut infiltrée par des personnes qui pervertirent son but principal qui était
l'instauration d'un gouvernement mondial, mais, là, pour le bien des hommes. Le " Royal Institut of International Affairs " (RIIA), le CFR, et l' " Institut for Advenced Study " (IAS)
pour lequel travaillèrent Robert Oppenheimer et Albert Einstein sont issus de la Round Table.
Le CFR (Council on Foreign Relation) a été
fondé par la " Round Table " en 1921. Il est
contrôlé par le syndicat Rockefeller, est composé des citoyens les plus influents des
Etats-Unis et préside la Banque Mondiale. Dans le rapport annuel du CFR de 1992 on peut
lire :
" Lors de toutes les réunions, la règle du Conseil de la non-attribution
s'applique. Celle-ci assure aux participants qu'ils peuvent parler ouvertement sans que,
plus tard, d'autres participants relatent leurs déclarations dans les médias ou des
forums publics, ou les communiquent sciemment à des personnes qui agiront de la sorte.
"
Dans le rapport annuel du CFR de 1994, on peut lire sous le titre " Une lettre du
président " :
"Les membres ont eu l'occasion de se réunir en sessions confidentielles
intensives avec le secrétaire d'état [ Warren ] Christopher, le conseiller sur la
sécurité nationale [ Anthony ] Lake, [l'ancien ] secrétaire [ d'état ] George Pratt,
ambassadeur [ commercial ] [ Mickey ] Kantor, le sous secrétaire du trésor [ Laurent H.
] Summers, les chefs communs du personnel, et d'autres fonctionnaires du rang. Après
l'ordre du jour nous en sommes venus à élaborer un projet qui consistait à
convaincre les leaders du congrès, une opportunité qui nous permettrait de modifier le
programme de Washington. "
Le
Club de Rome fut fondé le 8 avril 1968 lors d'une réunion à Rome. Il regroupe des membres de l'establishment international de 25 pays (soit une cinquantaine de personnes). Cette association internationale fut créé par le clan
Rockefeller qui le
finance encore de nos jours. Il a influencé les médias afin de faire croire à une crise
de l'énergie et à un surpeuplement de la planète.
William Cooper affirme même dans son livre "
Behold a Pale Horse " que ce club aurait
développé le virus du SIDA et l'aurait répandu dans les populations pour introduire le
grand programme d'assainissement des races en vue du gouvernement mondial de l'élite.
La Trilatérale a été créée en juin 1972 par Zbigniew Brzezinski et David Rockefeller. Ce dernier a déclaré en 1973 au sujet de la révolution chinoise :
" Quelque soit le prix de la révolution
chinoise, elle a manifestement réussi non seulement à produire une administration plus
efficace et plus investie, mais également en stimulant le moral et le sens de l'objectif
dans la communauté... L'expérience
sociale en Chine sous la conduite de Mao de Président est
une des plus importante et des plus réussie dans l'histoire humaine. "
Cette organisation regroupe à peu près 200 personnes de l'élite industrielle et
économique des Etats-Unis, du Japon et de l'Europe de l'Ouest. Elle est le bras politique
des Bilderbergers et elle a pour but d'accélérer le processus de mise en place du
gouvernement unique. Ces décisions seront habilement retransmises aux peuples par
l'intermédiaire de ses membres qui ont la main mise sur les plus grands organismes
médiatiques de la planète. Mais David Rockefeller met en
garde les personnes présentes au conseil économique des Nations Unies le 14 septembre
1994 :
" Mais l'occasion que nous avons actuellement d'établir un ordre véritablement
paisible et interdépendant du monde ne durera pas. Déjà il y a des forces puissantes au
travail qui menacent de détruire tous nos espoirs et nos efforts qui visent à ériger
une structure durable globale de l'interdépendance. "
La réunion de 1999
En 1999, se tenait la réunion des Bilderbergers du 3 au 6 juin au parc
de Caesar Penha Longa dans la ville de Sintra au Portugal. Les ordres du jour de cette
réunion ont été sensiblement les mêmes que ceux évoqués à la
Commission Trilatérale
dans une réunion qui précéda de peu celle ci, du 13 au 15 mars 1999 à Washington, ces deux organisations ayant des
buts communs. Ceux-ci incluent un "
sommet de la globalisation "
réclamé par
Peter D. Sutherland (Co-président,
BP
Amoco, Londres; Président et directeur de gestion,
Goldman Sachs international;
ancien directeur général de
WTO/GATT). Sutherland a assisté à la réunion de
Bilderberg en Ecosse au mois de mai de l'année 1998, à celle de la Trilatérale en mars
1999 et sa présence était prévue au Portugal.
Dans ces dernières déclarations, Sutherland insistait pour que "
les
établissements supranationaux " contrôlent l'économie globale tout en
dénonçant les nations qui "
s'accrochent avec ténacité à leurs identités
séparées " tout en réclamant "
le partage de la souveraineté
". Dans le même état d'esprit, il a pu y avoir des appels renouvelés à l'ONU afin
que cette dernière instaure une taxation directe des citoyens. Dans le passé, Bilderberg
a proposé un prélèvement de l'ONU sur les voyages internationaux et sur l'extraction
pétrolière.
La société secrète de Bilderberg a tenue, dans la même année, une seconde
réunion à Washington les 4 et 5 novembre. Cette conférence qui a du avoir lieu dans la
bibliothèque du congrès, devait réunir des invités tels que le vice-président
Al Gore (membre du
CFR) et le
candidat présidentiel
John Mc Cain. Ce dernier, sénateur et
président de l'IRI (International Republican Institut) a été classé par le magazine
Time
dans le Top 25 des gens les plus influents d'Amérique.
A l'ordre du jour de la réunion, figuraient des sujets tels que les élections
présidentielles des États-Unis et un examen des conditions de sécurité nationale pour
le 21ème siècle. Parmi ceux impliqués dans la discussion du dernier sujet, nous
croisions des personnages tels que
Gary Hart, co-directeur de
l'institut pour la réforme de l'éducation à l'université d'Etat de Californie (CSU à
Sacramento), et
Warren Rudman, ancien orateur de la House
Newt Gingrich, le président du CFR
Leslie Gelb (membre de la
Trilatérale) et le secrétaire de la défense
William Cohen
(membre du CFR et de la Trilatérale). Al Gore fit un discours lors du dîner de jeudi,
alors que
Mc Cain, sur l'invitation spéciale de
Kissinger (membre du CFR et de la Trilatérale), pris la parole
lors du petit déjeuner de vendredi.
Parmi les autres orateurs figuraient
Bill Thomas de la
Californie, le sénateur
Christopher Dodd du Connecticut
(membre du CFR),
Evan Bayh sénateur de l'Indiana et l'ancien
chef d'état major de la Maison Blanche,
Erskine Bowles.
La réunion de 2000
Château du Lac
La réunion 2000 du comité Bilderberg s'est tenue du 1er au 4 juin à l'hôtel du
Château du Lac, à une vingtaine de kilomètres au sud de l'aéroport de Bruxelles, en
Belgique.
Tandis que l'environnement était à l'ordre du jour de cette dernière réunion, Pat Buchanan occupait les pensées des participants. Ces derniers, en
partie composés de patrons d'industries peu respectueuses de l'écologie,
saffairaient à créer une agence environnementale globale qui aurait, avant toute
chose, le mérite d'augmenter leur puissance médiatique en canalisant et en filtrant
l'information à défaut des rejets nocifs...
Cette stratégie est aujourd'hui bien présente au niveau européen,
à en croire les spots publicitaires d'entreprises comme EDF, ou les
nouveaux axes d'orientation des
groupes de
pressions.
Les Bilderberg manipulaient déjà les médias lors des
élections américaines. Ils
exercaient une pression sur
les rédactions pour quelles ignorent la campagne de
Buchanan
de peur que ses idées deviennent plus largement connues parmi les électeurs américains.
Ils étaient déterminés à garder
Buchanan hors des
discussions présidentielles parce qu'ils savaient qu'il aurait pu jouer un rôle
déterminant avec
George W. Bush et
Al
Gore. Ils se rendirent compte que, si les vues de
Buchanan
avaient bien étées connues des Américains, cet homme aurait eu une chance de devenir le prochain
président des États-Unis, d'après le journal The Spotlight. Cela aurait mis fin à
l'immense, mais cachée, puissance des Bilderberg. Ils étaient également inquiets de
constater que ni les démocrates ni les républicains n'avaient l'appui de la majorité des
électeurs américains et qu'un grand réveil aurait pu propulser
Buchanan
vers la Maison Blanche.
Le même problème se posait, à leurs yeux, avec le ministre de l'intérieur de la France,
Jean-Pierre
Chevènement. Ils le classaient à l'"
extrême gauche " et
jugeaient qu'il est jaloux de la souveraineté de sa nation.
J.-P.
Chevènement a d'ailleurs déclaré que "
le démantèlement des états peut seulement mener
au triomphe de la globalisation " avec l'Europe se situant dans "
une
banlieue riche de l'empire américain ". Les Européens ont plus de difficultés
à bâillonner
Chevènement parce que, à quelques exceptions notables telle que la
réunion Belge, les médias sont moins tenus qu'aux Etats-Unis, où les Bilderberg ont
recruté les hauts fonctionnaires des principaux journaux et de tous les réseaux de
radiodiffusion.
Mais à l'approche des élections présidentielles et législatives françaises de 2002, le
discours politique répond aux revendications de la rue. La démagogie gagne les
projets des éléphants qui se font soudainement l'échos d'une volonté
d'humanisme. Dorénavant on parlera de "
mondialisation à visage
humain " comme on parle de "
restructuration
" ou de "
plan social " après avoir parlé de
"
licenciement ". Ce n'est pas en modifiant le
vocabulaire que l'on risque de modifier l'avenir.
Et en ce qui
concerne
Jean-Pierre Chevènement, il
semblerait que ses sondages honorables focalisent l'intérêt de ses
détracteurs. C'est ainsi que le lundi 17 décembre 2001
J.-P.C.
a fait un exposé au siège du Grand Orient de France sur le thème :
"La modernité de l'idée républicaine". Les loges les plus
influentes de Paris, de province, les dames de la Grande Loge féminine ainsi
que des représentants de la loge Orbes Petrae d'Ajaccio (!) étaient présent
1.
On peut se demander si il s'agit là d'une récupération des Francs Maçons qui
voient en
Chevènement un vainqueur
potentiel aux présidentielles française de 2002, ou si le troisième homme met de l'eau dans son vin maintenant qu'il
s'aperçoit que tout compte fait, l'accession à l'Elysée n'est peut être pas
une utopie. Ou quand le réalisme rejoint le populisme...
En dépit des efforts extrêmes qu'ils déploient dans l'art du secret et de la
dissimulation - avec l'aide des principaux organismes de presse - des sources
traditionnelles ont toujours exposé leur lieu de réunion. Les membres de Bilderberg sont
terrifiés à la pensée d'être éliminés par un scandale public. Ils craignent des
demandes visant à rembourser les populations qui les financent par l'intermédiaire de
l'impôt. Ils se servent de l'argent des contribuables pour leur propre enrichissement et
versent le sang des pays membres dans des guerres préméditées et sujettes à
controverses comme au Vietnam, dans le golfe Persique et en Yougoslavie.
L'agence de presse AFP
s'est tout de même fendue d'une dépêche le 3 juin 2000. Celle-ci précise que la
réunion regroupait une centaine de personnalités européennes et de l'Amérique du Nord
parmi les plus riches et les plus influentes de la planète, venues du monde de la
politique, de l'industrie et de la finance. Ces dernières ont discuté, officiellement,
des élections américaines, de la mondialisation, de la " nouvelle économie
", des Balkans, de l'élargissement de l'Union européenne et de l'extrême droite
européenne.
Seuls les noms du Premier ministre finlandais Paavo Lipponen,
du directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Mike
Moore, de l'homme d'affaires américain David Rockefeller,
du représentant de la diplomatie européenne Javier Solana,
du gouverneur de la Banque de France Jean-Claude Trichet, du
président de la Banque Mondiale James Wolfensohn, ou encore
du président d'honneur de Fiat Giovanni Agnelli, de l'ancien
secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, du commissaire
européen Pascal Lamy et de la reine Beatrix
des Pays-Bas sont apparus au grand public.
Mais aucun média ne s'est fait l'écho de cette réunion, ce
qui est d'autant plus étrange que non loin de là, en Allemagne, se
tenait au même moment un sommet où se réunirent 15 chefs de gouvernement. Arrivé le
jeudi 1er juin 2000 en Allemagne en provenance de Lisbonne, Bill
Clinton participa le samedi qui suivit, à Berlin, à ce sommet des «
gouvernements progressistes pour le XXIe siècle ». Personne n'est en mesure de dire si celui-ci a fait
un crochet par le Château du Lac, mais on sait qu'il a quitté ses homologues samedi en
tout début d'après-midi et ne participa ni au dîner servi en l'honneur des chefs
d'État, ni à la conférence de presse.
De toute façon, le message des Bilderberg à la " commission " était
identique à celui de Clinton : Écrire une charte pour
l'Union européenne qui transforme l'Europe en un super État. Le Parlement européen
impose déjà des lois aux États membres et la cour européenne annule la
législation passée par les nations souveraines.
La réunion de 2001
Du 24 au 27 mai, dans la ville de Stenungsund sur la côte ouest suédoise,
les principaux décideurs des milieux financiers, les patrons les plus
importants, des politiciens et des membres de familles royales « ont
abordé des questions aussi sensibles que la crise alimentaire, l'élargissement
de l'Europe, l'avenir de l'OTAN et les projets militaires des
Etats-Unis, l'arrivée au pouvoir de Silvio Berlusconi en Italie, les
relations avec la Chine et la Russie ». L'aéroport le plus proche
vit tous ses hélicoptères réservés pour le mercredi précédant la
réunion, où 23 avions privés étaient attendus. Approximativement 110 participants de l'Amérique du Nord et l'Europe assisteront
aux discussions.
Un grillage élevé sur 900 mètres
incite les curieux à rebrousser chemin
Bill Clinton,
Tony Blair,
Lionel Jospin,
Romano
Prodi, l'actuel Président de la commission européenne,
George Robertson,
le secrétaire général de l'OTAN et
Wim Duisenberg,
Gouverneur de la
Banque Central Européenne (BCE)
ont tous un passé de Bilderbergers.
Il est à noter que les journaux font des gorges chaudes du passé trotskiste
de l'actuel premier ministre français, Lionel
Jospin, mais ne font jamais mention de sa participation
à une réunion des Bilderberg en 1996 à Toronto au Canada, et de la présence
du secrétaire international du Parti
socialiste,Henri
Nallet, au forum qui eu lieu cette année en
Suède.
Les participants de la conférence 2001 étaient, entre autres, Henry
Kissinger, Giovanni Agnelli, Paul
Allaire, Percy Barnevik, Conrad
Black, Michel Camdessus, Peter
Carrington, Kenneth Clarke, Christoffer
Dodd, Stanley Fischer, Katherine
Graham, Chuck Hagel, Vernon
Jordan, John Kerry, Peter
Mandleson, Leif Pagrotsky, Karl
Otto Pöhl, Jürgen Schrempp, James
Wolfensohn. D'après le communiqué officiel, les membres français
présents étaient Nicolas Beytout (Rédacteur en chef,
Les Echos), Michel Bon (Président et PDG de
France Télécom), Bertrand Collomb
(Président & directeur général de Lafarge), André Lévy-Lang
(Ancien Président de Paribas), Thierry de Montbrial
(Directeur de l'Institut français des Relations International), Jean-Claude
Trichet (Gouverneur de la Banque de France), et comme on
l'a vu, Henri Nallet (Secrétaire International du Parti socialiste),
Goran Greider, rédacteur en chef de Dala-Demokraten, un quotidien suédois régional,
a déclaré : " Bien qu'aucunes décisions cérémonieuses ne soient prises... ce groupe, avec beaucoup
d'autres, a contribué à façonner le genre de capitalisme que nous avons aujourd'hui et
à cimenter les élites du monde des affaires ".
L'ancien porte-parole des Vert (Miljöpartiet), Birger
Schlaug, est un de ceux qui critiquent le groupe Bilderberg :
" Leur motivation réside dans le fait que l'élite est capable d'agir en secret. Ce n'est pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils croient dans ce qu'ils font. Le capital international veut supprimer tous les obstacles à la globalisation - et tous les obstacles à la
liberté d'action des capitaux sans resserrements tel que la considération de l'environnement,
la responsabilité sociale ou les droits de l'homme. Les demandes de démocraties locales
incarnent ces obstacles. (...) Cela qui me fait réagir c'est que les participants nient que les réunions ont
une signification aussi importante, alors qu'en fait ils ont amassé un pouvoir incontrôlé
d'une importance sans précédent."
Si le communiqué de presse du 24 mai 2001 du groupe Bilderberg souligne que
le caractère privé du forum ne vise qu'à encourager la franchise et la discussion
ouverte, il y est aussi précisé entre parenthèses que " les engagements
faits par les politiciens aux hommes d'affaires et banquiers peuvent ainsi rester
secrets ". Cela prouve bien qu'au-delà d'une enceinte de
réflexion, les réunions des Bilderberg sont des lieux où se prennent des
décisions et où s'oriente l'avenir du Monde.
Le principe de toute souveraineté réside
essentiellement dans la nation.
Nul corps, nul individu ne peut exercer
d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 3 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août
1789
Nom |
NAT |
Fonction à l'époque |
Secrétaire général honorifique :
J. Martin Taylor |
UK |
Président, WH Smith Group PLC, International Adviser, Goldman
Sachs International |
Président honorifique :
Etienne
Davignon |
BE |
Président, Société Générale de Belgique |
Agnelli, Giovanni |
IT |
Président honorifique, Fiat S.p.A. |
Agnelli, Umberto |
IT |
Président IFIL - Fianziaria di Partecipazioni S.p.A. |
Aguirre y Gil de Biedma, Esperenza |
ES |
Président du sénat espagnol |
Allaire, Paul |
US |
Président du conseil de direction et
directeur général, Xerox Corporation |
Ambrosetti, Alfredo |
IT |
Président, Ambrosetti Group |
Andersen, Bodil Nyboe |
DK |
Gouverneur, Central Bank of Denmark |
Asper, Israel |
CN |
Président, CanWest Capital Group Inc |
Avery, Graham |
IN |
Conseiller en chef pour l'élargissement, EC |
Balsemão, Francisco Pinto |
PT |
Prof. des sciences de communication, New Univ, Lisbon, Chair
Impressa SGPS |
Barnevik, Percy |
SE |
Président, Investor AB |
Benschop, Dick |
NL |
Secrétaire d'état pour les affaires européennes |
Bernabè, Franco |
IT |
Représentant italien pour les initiatives
de reconstruction dans les Balkans |
Betz, Hans-Georg |
DE |
Visiting Prof, European Studies, Cntr European Studies, Columbia
& NY Univs. |
Bildt, Carl |
IN |
Envoyé spécial du secrétariat général
pour les Balkans, ONU |
Black, Conrad |
CN |
Président, Telegraph Group Ltd |
Bruton, John |
IR |
Leader de Fine Gael |
Buchanan, Robin WT |
UK |
Associé principal, Bain & Company Inc |
Clarke, Kenneth |
UK |
Membre du parlement |
Çolakoglu, Nuri |
TR |
Président & directeur général, NTV |
Collomb, Bertrand |
FR |
- Lafarge : Administrateur depuis 1987, président directeur général de 1989 à 2003, président du conseil d'administration de 2003 à 2007 et désormais président d'honneur de
- Administrateur de Total
- Membre du club Le Siècle et de la Commission trilatérale.
- Membre de la table ronde des industriels européens (ERT)
- Participant régulier du Forum économique mondial de Davos |
Cromme, Gerhard |
DE |
Président du conseil de direction, Thyssen/Krupp AG |
David, George |
GR |
Président, Hellenic Bottling Co. SA |
Deutch, John M |
US |
Professeur, MIT |
Diamandouros, P Nikiforos |
GR |
Médiateur National |
Dodd, Christopher J |
US |
Sénateur, D,
Connecticut |
Donilon, Thomas E |
US |
Vice président sénior, consultant général, and
secrétaire, FannieMae |
Dyson, Esther |
US |
Président EDventure Holdings Inc. |
Fréchette, Louise |
IN |
Député Secrétaire Général, ONU |
Fresco, Paolo |
IT |
Président Fiat S.p.A. |
Frum, David |
CN |
Chroniqueur, National Post |
Gouveia, Teresa Patrício |
PT |
Membre du Parlement (PSD) |
Graham, Donald E |
US |
Éditeur, The Washington Post |
Hagel, Chuck |
US |
Sénateur,
R, Nebraska |
Halberstadt, Victor |
NL |
Prof of Economics, Leiden University; former Hon Sec Gen
Bilderberg Meetings |
Hambro, Christian |
NO |
Director General, Research Council of Norway |
Hampel, Erich |
AT |
Président, Creditanstalt-Bankverein |
Hutchison, Kay Bailey |
US |
Sénateur, R, Texas |
Huyghebaert, Jan |
BE |
Président, Almanij NV |
Janssen, Daniel E |
BE |
Président Solvay SA |
Johansson, Leif |
SE |
President & directeur général Volvo AB |
Johnson, James A |
US |
Président & directeur général, Johnson Capital Partners |
Jordan Jr, Vernon E |
US |
P.D.G., Lazard Frères & Co LLC |
Kayhan, Muharrem |
TR |
Vice Président du conseil de Söktas;
ancien président de Tüsiad |
Kissinger, Henry A |
US |
Président, Kissinger Associates Inc |
Kopper, Hilmar |
DE |
Président du conseil de surveillance, Deutsche Bank AG |
Kravis, Henry R |
US |
Partenaire fondateur, Kohlberg Kravis Roberts & Co. |
Kravis, Marie-Josée |
US |
Senior Fellow, Hudson Institute Inc |
Lamy, Pascal |
IN FR |
- Commissaire européen au Commerce sous la présidence de Romano Prodi.
- Nommé en juillet 1999 membre du bureau du club Le Siècle dont il a été trésorier.
- Pparticipe très régulièrement à la conférence de Bilderberg (2000, 2001, 2003 et 2005)
- Directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de 2005 à 2013 |
Lévy-Lang, André |
FR |
Ancien président de Paribas, membre du club Le Siècle, a été membre du comité de direction du groupe Bilderberg |
Lippens, Maurice |
BE |
Président, FORTIS |
Lipponen, Paavo |
FI |
Premier Ministre |
Mathews, Jessica T |
US |
Président, Carnegie Endowment for International
Peace |
McDonough, William J |
US |
Président, Federal Reserve Bank de New York |
Montbrial, Thierry de |
FR |
Directeur, IFRI (Institut Française pour les Relations
Internationales), membre du comité directeur du groupe Bilderberg depuis 1976 |
Moore, Mike |
IN |
Directeur Général, WTO |
Nass, Matthias |
|
Rédacteur adjoint, Die Zeit |
Beatrix Wilhelmina Armgard d’Orange-Nassau |
NL |
Reine des Pays-Bas du 30 avril 1980 au 30 avril 2013 |
Ollila, Jorma |
FI |
Président
du conseil et directeur général, Nokia
Corporation |
Padoa-Schioppa, Tommaso |
IN |
Membre du conseil de direction, Banque centrale
Européenne |
Pagrotsky, Leif |
SE |
Ministre du commerce |
Papandreou, George A |
GR |
Ministre des affaires étrangères |
Petersson, Lars Eric |
SE |
Président et directeur général, Skandia |
Petritsch, Wolfgang |
AT |
Le
haut représentant pour la Bosnie Herzégovine; négociateur
européen au
Kosovo |
Pury, David de |
CH |
Président, de Pury Pictet Turrettini & Co Ltd. |
Rasmussen, Anders Fogh |
DK |
Président, Liberal Party |
Reiten, Eivind |
NO |
Exec Vice President, Corporate Management, Norsk Hydro
ASA |
Richardson, Bill |
US |
Secrétaire à l'énergie |
Riotta, Gianni |
IT |
Rédacteur adjoint, La Stampa |
Rockefeller, David |
US |
Président, Chase Manhattan Bank International Advisory Council |
Rodriguez Inciarte, Matías |
ES |
Exec Vice président, Banco Santander Central Hispano BSCH) |
Roll, Eric |
UK |
Senior conseiller, UBS Warburg |
Ruggiero, Renato |
IT |
Vice président, Schroder Salomon Smith Barney International, and
Chairman, Italy |
Scholten, Rudolf |
AT |
Membre du conseil et directeur executif, Österreichische
Kontrollbank AG |
Schoutheete de Tervarent, Ph de |
BE |
Ancien représentant permanent de la
Belgique auprès de l'union européenne |
Seidenfaden, Tøger |
DK |
Rédacteur en chef, Politiken |
Solana Madariaga, Javier |
IN |
Secrétaire Générale, Conseil de l'union européenne |
Soros, George |
US |
Président, Soros Fund Management |
Steinberg, James B |
US |
Assistant adjoint du président pour les affaires de
sécurité nationale (NSA) |
Strauss-Kahn, Dominique |
FR |
Ancien ministre des finances;
Professeur,
Université de Paris |
Surroi, Veton |
YU |
Editeur, KOHA Ditore |
Sutherland, Peter D |
IR |
Président, Goldman Sachs International, & Chairman, BP Amoco plc |
Tarullo, Daniel K |
US |
Visitng Professor of Law, Georgetowm University Law Center |
Thornton, John L |
US |
Président & Co-COO, Goldman Sachs Group Inc. |
Tremonti, Giulio |
IT |
Membre de la Commission des Finances, Chambre des Députés |
Trichet, Jean-Claude |
FR |
Gouverneur, Banque de France |
Vasella, Daniel L |
CH |
Président
et directeur général, Novartis AG |
Veer, Jeroen van der |
NL |
Group MD, Royal Dutch/Shell Group; Designate Pres.
Royal Dutch Petroleum |
Vink, Lodewijk JR de |
US |
Président & directeur général, Warner Lambert |
Vranitzky, Franz |
AT |
Ancien Chancelier Fédéral |
Wallenberg, Jacob |
SE |
Président, Skandinaviska Enskilda Banken |
Wolf, Martin |
UK |
Rédacteur associé/Commentateur Économique |
Wolfensohn, James D |
IN/US |
Président, La Banque Mondiale |
Wolff von Amerongen, Otto |
DE |
Président & directeur général, Otto Wolff GmbH |
Wolfowitz, Paul |
US |
Ancien haut fonctionnaire du gouvernement
Bush, aujourd'hui doyen de l'Ecole des études internationales avancées
(SAIS) de l'université Johns-Hopkins |
Rapporteur:
Mickelthwait, R. John |
UK |
Rédacteur, The Economist |
Rapporteur:
Wooldridge, Adrian D |
UK |
Correspondant à l'étranger, The Economist |
MALGRÉ LA PRÉSENCE DE PERSONNES AUSSI INFLUENTES,
AUCUN MEDIA NE SE FAIT L'ÉCHO DE CES RÉUNIONS !
POURQUOI ???
________________________
Sources :
1 Paris Match, 20 décembre 2001, n°2743
Sources originales :