A la lumière de l'ADN
Le code de l'ADN
La double hélice d'acide désoxyribonucléique (ADN) est le
support de l'information génétique. Cette molécule est une sorte de cristal
apériodique dont la structure même permet de stocker l'information nécessaire
au fonctionnement d'un organisme.
Exception faite de certains virus, l'ADN de
tous les êtres vivants est codé à l'aide de seulement quatre
substances chimiques, connues sous le nom de bases : l'adénine, la
thymine, la cytosine et la guanine (A,T,C,G). Ces quatre bases se combinent de
façon à composer la
structure de lADN dont les dimensions sont astronomiques : trois milliards de paires de
bases. Un fil d'ADN contenu dans le noyau d'une cellule humaine correspond
à un fil de deux mètres dont le diamètre mesure à peine une dizaine
d'atomes.
De ces sept milliards de lettres TCAG, seulement quelque 5% seraient utiles.
Les autres 95 % sont souvent nommés
"ADN
poubelle". Et les généticiens ont choisi d'en ignorer
l'existence.
Mais certains chercheurs comme
Jean-Claude
Perez ne sont pas de cet avis. D'après ses études, la structure de lADN obéit précisément aux
suites des nombres de
Fibonacci et de
Lucas.
J-C Perez mis en évidence un "
supra code de lADN " qui contrôle
les séquences de nucléotides tout au long des brins dADN. Pour une vingtaine de
génomes natifs étudiés (allant du ver de terre au crocodile et aux singes ou humains),
on découvre effectivement un grand nombre de résonances qui sont la marque de ce code.
De façon plus générale, larchitecture structurelle de lADN suit un ordre
fractal, caractéristique des organisations qui, de par leur immensité, nous paraissent
dépourvues de sens (voir le sujet sur la
Loi
universelle).
L'ADN mis en lumière
D'autres personnes, comme l'anthropologue Jeremy Narby
de l'université de Stanford, portent notre attention sur une caractéristique
de l'ADN : sa capacité à émettre des photons. La longueur d'onde à laquelle
l'ADN émet ces photons correspond exactement à la bande étroite de la
lumière visible, de l'infrarouge (900 nano-mètres) à l'ultraviolet (200
nano-mètres). Cette émission a pour particularité d'exhiber un degré
étonnement élevé de cohérence, comparable à celle d'un laser. La cohérence
dépend de la régularité du débit des photons, et non de son intensité. Une
source de lumière cohérente, comme un laser, donne une sensation de couleurs
vives, une luminescence ainsi qu'un sentiment de profondeur holographique. J.
Narby fait le lien entre ces caractéristiques et les sensations
éprouvées lors d'expériences hallucinogènes. Pour lui, les photons émis par
l'ADN sont tout simplement perçus par les chamans, aidés en cela par des
mixtures hallucinogènes. Il bute néanmoins sur un obstacle de taille, celui
qui consiste à faire le lien entre ces visions et la conscience, les
connaissances acquises par les expériences des chamans.
On pourrait aussi appliquer cette théorie, comme aimerait le faire Jacques
Vallée, aux cas des enlèvements extra-terrestres, comme il l'écrit
dans Confrontation : "C'est une nouvelle forme de conscience qui émerge et
qui arrive à manipuler notre perception de la réalité...".
Roy, un abducté de Caroline du Nord est un homme d'affaires dynamique,
passionné de golf et de nature. Il décrit ainsi ses enlèvements sans avoir
recourt à l'hypnose :
" Tout est normal, puis "ils" arrivent. Alors j'ai
l'impression que le paysage, mon paysage n'est qu'une illusion : c'est un écran
sur lequel est projeté un environnement factice que nous prenons pour vrai. Et
cet écran devient de plus en plus transparent, laissant apercevoir derrière un
autre paysage, une autre réalité, beaucoup plus vraie, plus colorée, plus
lumineuse, qui efface progressivement ma réalité. Enfin l'écran s'efface
totalement et je suis de plain-pied ailleurs. Quand je reviens, le phénomène
inverse se produit et je me retrouve comme avant. Je sais qu'il m'est donné de
voir la vraie nature de l'univers, mais c'est une certitude dont je ne peux
parler sous peine de perdre tout crédit. "
On retrouve dans de nombreux témoignages de ravis des perceptions qui tendent
à défier toutes les lois physiques de la réalité telle que nous la percevons. Mais
il existe des
preuves physiques telles que les scoop mark (marques rondes en creux qui
pourraient correspondre à un prélèvement de chair), les implants, les missing
times dont des témoins directes rendent comptes, les traces laissées par les OVNI
sur le sol ou sur les pellicules. Là encore, nous sommes obligés d'écarter la possibilité que
ces manifestations soient de pures illusions provoquées par une cascade de
réactions électrochimiques à l'intérieur des neurones, aboutissant à
l'excitation de l'ADN et stimulant, entre autres, son émission d'ondes visibles.
Radio ADN
Le généticien
Maxim Frank-Kamenetskii écrit
au sujet de l'ADN dans
Unraveling DNA, en 1993 : "
Les paires de
bases sont arrangées comme un cristal. Cependant, il s'agit d'un cristal
linéaire et unidimensionnel, où chaque paire de bases est entourée par
seulement deux voisines."
Les quatre bases de l'ADN
sont hexagonales, à l'image des cristaux de quartz. Ces derniers sont composés
d'un arrangement extrêmement régulier d'atomes, qui vibre à une fréquence
très stable. Ces particularités font de lui un excellent récepteur et
émetteur d'ondes électromagnétiques. C'est pourquoi il est utilisé à
profusion dans les radios, les montres, les
téléphones
portables et la plupart des technologies électroniques.
Le tiers du génome est constitué de séquences répétitives où l'ADN devient
un arrangement régulier d'atomes, c'est à dire un cristal périodique qui, par
analogie avec le quartz, est capable de capter autant de photons qu'il en émet.
Selon le microbiologiste
E. Guillé, ces séquences
redondantes fonctionnent comme des émetteurs et des récepteurs de fréquences
électromagnétiques (mises en évidence par le procédé
Kirlian),
ce qui constituerait une nouvelle fonction possible pour une partie de
l'ADN poubelle.
Ce n'est certainement pas un hasard si comme l'écrit l'anthropologue
Gerardo
Reichel-Dolmatoff (Desana Shaman's Rock Crystals and the Hexagonal
Universe, 1979) : "
Les cristaux de quartz, ou cristaux de roche
transparente ont joué un rôle majeur dans les croyances et les pratiques
chamaniques à de nombreux moments de l'histoire et dans de nombreux endroits du
monde. Ils ont souvent été trouvés sur des sites préhistoriques; (...) ils
étaient proéminents dans l'alchimie de l'Ancien Monde, en sorcellerie et en
magie (...)".
Toutes les technologies des moyens de communication et du traitement de
l'information transmettent les informations sous une forme quelconque de
séquences ou de fréquences. Les cristaux de quartz serviraient donc de récepteur aux émissions bio photoniques
dans lesquelles ces dernières se matérialiseraient. Les esprits seraient donc
bien des êtres de lumière (les photons) et, à en croire les chamans, leur connaissance leur
viendrait de ces esprits.
Le Dr
C. D. Broad,
philosophe a Cambridge, déclare sous la plume de
Aldous
Huxley : "
Toute personne est, à tout moment, capable de se
souvenir de tout ce qui lui est jamais arrivé, et de percevoir tout ce qui se
produit partout dans l'univers. La fonction du cerveau et du système nerveux
est de nous empêcher d'être submergés et confus sous cette masse de
connaissances en grande partie inutile et incohérente, en interceptant la
majeure partie de ce que, sans cela, nous percevrions ou nous rappellerions à
tout instant, et ne laissant que ce choix très réduit et spécial qui a des
chances d'être utile en pratique".
Aldous Huxley commente ce passage en déclarant que
selon une théorie de ce genre, chacun de nous est, en puissance, "
l'Esprit
en Général".
Dernières nouvelles
Le travail de décryptage du génome humain a défrayé la chronique ces
derniers jours. Francis Collins, directeur américain du projet HUGO, un projet
de recherche public réunissant 18 pays depuis dix ans, a récemment joint ses
efforts à ceux de Craig Venter, président de Celera Genomics, une firme privée
américaine qui s'est lancée dans la mêlée il y a deux ans à peine, mais
avec des techniques plus rapides. Les détails de cette entente sont inconnus, ce
qui est inquiétant quand on pense qu'une guerre économique mettant en jeu
d'immenses perspectives thérapeutiques est sur le point d'être menée, mais
aussi que l'on est en train de percer le secret de ce qui peut séparer
n'importe quel être vivant sur terre de l'homme.
Nous pouvons tout de même
nous rassurer en nous disant que malgré que 97% du génome humain ait été
cartographié, sous forme de lettres éparses (A, T, C, G), seulement 85% des
ces résultats ont pu être mis en ordre. De plus, il reste encore des trous,
des incertitudes et il faut prendre des échantillons de plusieurs personnes
avant de constituer la carte d'un individu type.
Pour toutes ces raisons, seuls 24% du génome sont considérés comme véritablement
achevés. Le travail devrait être terminé au plus tard en 2003.
En ce qui concerne les plantes génétiquement modifiées,
Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands producteurs de semences au monde, admet
que jusqu'à 15% des récoltes de maïs en Europe pourraient rentrer dans
cette catégorie. Bien que n'ayant pas été cultivé directement sous
l'étiquette OGM, le pollen transgénique apporté par le vent ou par les
machines, qui manipulent indifféremment tous les types de graines, se serait
chargé de faire le travail. Les études préliminaires de
John
Heritage, de l'Université de Leed en Grande-Bretagne, semblent indiquer
que les modifications génétiques ont du mal à passer la barrière des
espèces. Mais
Hans-Heinrich Kaatz, de l'Université
d'Iéna, en Allemagne, nous démontre exactement le contraire après une
étude de trois années sur les abeilles. Le zoologiste a découvert que les
bactéries et les levures que l'on trouve dans leurs intestins contenaient un gène
de résistance aux herbicides qui a été introduit dans certaines variétés de
colza, un gène provenant de plantes génétiquement modifiées qui n'a rien à
faire là où il l'a trouvé !
Nous nous devons de garder à l'esprit les travaux de
Randy Bennett, de l'Université
Brigham Young, en Utah, aux États-Unis, avant de prendre des risques
inconsidérés. Son équipe de recherche a réussi à démontrer l'importance
de certains gènes en les désactivant. L'expérience a été réalisée sur
des insectes dont les larves ainsi obtenues ont commencé à produire un nombre
de pattes anormalement élevé, quoique ne fonctionnant pas très bien. Ces pattes en surplus poussaient sur toutes les parties du corps, et
pas seulement sur le thorax, comme c'est la norme chez les insectes. Cette découverte
rappelle que les gènes ont des interactions complexes :
en modifier un seul
peut affecter le comportement de plusieurs autres.
Si l'on a fait grand bruit de l'annonce du décryptage du génome humain,
qui, comme on l'a vu, est en fait loin d'être décrypté, on a passé sous
silence un progrès dans la recherche génétique qui devrait faire plaisir aux
eugénistes. Des chercheurs américains de l'Institut de recherche Scripps, en
Californie, dirigés par
Floyd Romesberg, sont parvenus à assembler des paires
de bases artificielles. Par ce moyen, ils sont parvenus à créer des acides
aminés inusités, débouchant à leur tour sur des protéines inédites dans la
nature, ajoutant en quelque sorte des lettres à l'alphabet de la vie. Le but
consiste à insérer cet ADN inédit dans des bactéries afin qu'elles
produisent des protéines complètement nouvelles, très différentes de ce que
produisent les êtres vivants ordinaires. On se dirige donc vers la fabrication
de protéines de synthèse qui donneront donc des cellules de synthèses,
qui à leur tour composeront un jour des êtres vivant de synthèse.
L'eugénisme, qui se défini par
l'amélioration du patrimoine génétique humain, est amplement supplanté par
ces derniers progrès(?) scientifiques qui nous laissent entrevoir la
possibilité d'une génération de créatures de synthèse. Ces dernières
découvertes sont terriblement inquiétantes quant à l'avenir de la nature
biologique de l'homme, surtout lorsque l'on apprend que la revue
New Scientist
n'hésite pas à affirmer que de telles substances pourraient être fort utiles en médecine ou
en chimie.
Ces découvertes ont au moins un avantage, celui de redonner du crédit aux théories de Zecharia
Sitchin.
________________________
Sources :
J-C Perez,
Planète transgénique, Lespace bleu, 1997
J-C Perez,
L'ADN décrypté,
Editions Marco Pietteur (39 Av du centenaire, B-4053 EMBOURG Belgique (1997), ISBN
2-87211-017-8)
Aldous Huxley,
Les portes de la perception,
Éditions du Rocher, 2000
Jeremy Narby,
Le Serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir, Georg
éditeur, 1997
Marie-Thérèse de Brosses,
Enquête sur les enlèvements extraterrestres,
Éditions J'ai lu, Plon 1995
Efferve
Sciences, Trimestriel n°15, Juillet-Août-Septembre 2000
Site Cybersciences, ancienne vitrine internet du magazine Québec Science.
Lien intéressant: http://terresacree.org/conscience.htm