Le Bohemian Club :
La secte globale
Les arbres de la forêt du Bohemian Club cacheraient une orgie sacrificielle que la nature de ses membres ne laissait pas envisager, mais dont le but met en jeu l'avenir de chacun d'entre nous.
La globalisation signifie la liberté pour les
possesseurs du capital d'exploiter librement la main-d'oeuvre et les
ressources du monde. Tout ce qui peut opposer une résistance à la maximisation
des profits - syndicats, règlements pour protéger l'environnement, services
publics ou indépendance nationale - doit être cassé et détruit.
Les maîtres de la
globalisation cherchent à « discipliner » les peuples les plus
pauvres et les travailleurs de la planète tout en nous forçant à accepter la
dictature du marché et les conditions de travail et de vie misérables qu'ils
imposent. L'élite souveraine utilise la Banque mondiale, le Fonds Monétaire
International et l'OMC pour mettre en pratique des plans d'austérité
dans un grand nombre de pays pauvres. Ceux qui résistent sont assujettis aux
conflits armés, aux interventions, à l'occupation et au blocus - d'Irak à
Cuba, de la Palestine à la Corée, de la Colombie à l'Angola, de la Chine au
Mexique. Dans cette quête visant à la domination du monde, l'administration
Bush propose une nouvelle version de Guerre des Etoiles et poursuit son
programme nucléaire, prétextant que le programme de bouclier anti-missiles (NMD,
National Missile Defense) est essentiellement un outil de défense. Mais Bush
junior rajoute que, sur la politique étrangère en général, l'objectif est de
montrer la « force et l'autorité de l'Amérique » dans le monde.
Que
cache cet événement de plein air où, notamment à partir du 14 juillet 2001 et durant
trois semaines consécutives, les protagonistes étaient censés suivre des conférences
et des discussions politiques, assister à des divertissements et des pièces de
théâtre, et même participer à des rituels ? Les arbres de la forêt du
Bohemian Club cacheraient une orgie sacrificielle que la nature de ses membres
ne laissait pas envisager, mais dont le but met en jeu l'avenir de chacun
d'entre nous.
Un Club de l'élite
Le Bohemian Club accueille dans la forêt
californienne les américains les plus riches, et quelques étrangers européens
ou asiatiques. Ces membres sont au nombre de 2235. La majorité est
californienne, alors que les autres proviennent de 35 états et une douzaine de
pays étrangers. Environ un cinquième des membres est directeur d'une ou plus
des 1000 compagnies classées dans le magazine Fortune, PDG d'entreprise,
fonctionnaire gouvernemental au sommet et/ou membre d'importants conseils
politiques ou de fondations majeures. Le reste des membres se décompose
essentiellement en une élite de la justice et du commerce au niveau régional
avec un petit mélange d'universitaire, d'officiers militaires, d'artistes,
ou de docteurs en médecine. Les PDG, chefs d'État, et écrivains à gros
tirages représentent au total le quart de la fortune privée des Etats-Unis.
Serviette de cocktail du Bohemian Club
Ce club fut formé une nuit de 1872 par cinq
colporteurs d'informations ennuyeuses d'un ancien journal, le San
Francisco Examiner, et ce afin d'encourager la bonne camaraderie (c'est-à-dire
les soûleries) et « d'aider à élever le journalisme au niveau qui
devrait être le sien dans l'estime du peuple. » Mais cette aspiration est
tombée à l'eau et en 1878, l'année du premier rassemblement tel qu'on le
connaît encore de nos jours, les journalistes ont été exclus.
Aujourd'hui, un futur membre fait face à un
interrogatoire qui, d'après un homme du club, « comblerait le KGB ».
Il faut compter 18 ans d'attente pour s'inscrire, la liste des prétendants
comptant déjà 1500 notables, tous prêts à payer 10 000 $ annuels, et ce
sans compter la prise en charge du déficit du club à la fin de l'année.
Antony C. Sutton, éditeur d'un excellent
bulletin d'informations mensuel, la Phoenix Letter, parle dans l'édition
d'octobre 1996 de la « nature de la population proéminente » du
club, uniquement composé de mâles. Mother Jones en date du mois d'août
1981 nous révèle une liste partielle de cette population :
« George P. Shultz, Stephen Bechtel
Jr. (dont la famille possède une entreprise d'ingénierie et de
construction internationale), Gérald R. Ford, Henry Kissinger, William F.
Buckley Jr., Fred L. Hartley, Griffon Merv, Thomas Haywood, Joseph Coors, Edward
Teller, les anciens présidents George Bush et Ronald Reagan, A. W. Clausen (de
la Banque Mondiale), William French Smith, John E. Swearingten, Casper W.
Weinberger, Justin Dart, William E. Simon, et une centaine d'autres éminents
politiciens et hommes d'affaires. »
On trouve aussi Thomas Watson Jr. d'IBM,
Phillip Hawley de la Bank of America, et William Casey de la CIA. D'après Counter
Punch, Michel Rocard, ancien
premier ministre français, aurait fait partie des convives.
Petit déjeuner le 23 juillet 1967 au Bohemian Club où l'on reconnait Ronald Reagan et Richard Nixon
Le magazine Maclean en date du 23 mars 1981 précisait que « chaque été, pour trois week-ends, presque 2000
membres, en compagnie d'invités, se hâtaient de rejoindre le lieu sous haute
protection situé près du hameau de Monte Rio (1200 habitants) à proximité de
la rivière Russe. La devise Shakespearienne du club « weaving spiders not
come here » est une autre façon de dire que les négociations et les
conciliabules sont bannis. Ce mot d'ordre est largement ignoré, tant au
niveau financier que politique. Alors
que cette classe souveraine ne laisse que rarement filtrer les détails des
accords qui sont passés en ces lieux, quelques-uns pourtant - telle que la
promesse de Ronald W. Reagan à Richard M. Nixon de
rester hors de la course présidentielle
en 1967 - aidèrent à façonner le destin de l'Amérique. »
L'édition de magazine
Newsweek daté
du 2 août 1982 rapportait que :
« ... la colonie
de vacances la plus prestigieuse du monde - le Bohemian Grove - tient ses réunions
à 120 kilomètres au nord de San Francisco. Les 1500 hectares de retraite
hautement protégés sont un état dans l'état exclusivement réservé aux mâles
du Bohemian Club auquel chaque président républicain depuis
Herbert Hoover a
appartenu.
Avec sa clientèle de puissants personnages, ses secrets
convoités et ses rituels cabalistiques, le Bohemian Club a été l'objet
d'une forte suspicion. (...) Cependant l'événement le plus important est
le « discours de la rive » (les orateurs précédents étaient
Alexander Haye et Casper Weinberger). L'orateur de cette année était
Henry
Kissinger et son exposé portait sur
Le Défi des années 80 ».
En 1991, Dirk Mathison infiltra à trois
reprises le rassemblement avec l'aide des activistes du Bohemian Grove Action
Network. Il fut témoin d'un discours sur les « Armes Intelligentes »
tenu par l'ancien secrétaire à la marine sous le règne de Reagan, John
Lehman, qui a déclaré que le Pentagone estimait à 200000 le nombre
d'Irakiens tués par les Etats-Unis et leurs alliés pendant la guerre de
Golfe. Les autres orateurs remarquables furent l'ancien secrétaire à la
défense, actuellement vice-président,
Richard Cheney, dont l'exposé traitait les « problèmes majeurs de la défense
du 21ème siècle », l'ancien secrétaire à la santé et à
l'éducation sous la présidence de Carter, Joseph
Califano, qui éclaira
l'assemblée sur « la révolution de la Santé en Amérique : Qui
vit, qui meurt, qui paie », et le précédent attorney général (garde
des sceaux) Elliott Richardson des administrations Nixon et Reagan qui combla
l'auditoire en « définissant le Nouvel Ordre Mondial ». Mais on
notera aussi la présence d'Helmut Schmidt, l'ancien premier ministre
Allemand, qui parla des « énormes problèmes du 21ème siècle ».
Il est dit que le « Projet Manhattan »
qui fut le fer de lance de la bombe nucléaire qui endeuilla Hiroshima, a été
conçu au lors de la réunion du Bohemian Club en 1942. Le caractère prophétique
de ces réunions se confirme puisque George Bush a parrainé son fils en 1999,
à un rassemblement où l'on retrouvait aussi l'actuel secrétaire d'état,
Colin Powell, et que, à la session 2000, le vice-président Dick Cheney de
l'administration Bush Junior était présent.
Dans le même cadre, en 1994, un professeur de
science politique de l'Université de Californie, prévint des dangers de la
mixité culturelle d'Afrique centrale, et de la perte des frontières
familiales. Il a déclaré que les « élites basées sur le mérite et la
compétence sont importantes pour la société. Toute élite qui manque de se définir
elle-même sera vouée à l'échec. Nous avons besoin de limites et de
valeurs fixes et claires ». Il conclut que nous ne pouvons pas permettre
aux masses « non qualifiées » de mettre à exécution des
programmes politique, et que les élites doivent établir des valeurs qui
peuvent être traduites dans un « pouvoir standard ».
Des comportements déviant
De récentes informations (O'Brien et Phillips,
Trance Formation de l'Amérique) peuvent changer radicalement cette
perception du Bohemian Club. Elles dénoncent non seulement l'ivrognerie,
l'usage sans bornes d'alcool et de drogues accompagné de pratiques
homosexuelles, mais elles rapportent aussi des activités beaucoup plus sérieuses,
tel que des kidnappings, des viols, des actes pédophilies sodomites, et des
meurtres rituels. L'enquête est entravée par l'acte de la Sécurité
Nationale de 1947.
Bûcher sacrificiel au pied du Grand Hibou - Moloch
Les versions officielles voudraient que l'on
ne voie dans ces réunions que l'occasion de donner des représentations théâtrales
grandeur nature. Le rassemblement aurait pour but de célébrer « l'esprit
de bohème », et commencerait par un spectacle appelé « l'incinération
des soucis », un rituel au cours duquel on met le feu au pied d'un hibou
de pierre de 12 mètres. Estimant porter les malheurs du monde sur leurs épaules,
ils disent avoir besoin d'un rituel symbolique pour se décharger et ainsi mieux
profiter de leur fête.
Mais, depuis des décennies, il y a des
rumeurs d'activités étranges au sein du Bohemian Club, dans les parties plus
éloignées de ses 1500 hectares. Des rapports fiables attestent de rituels
Druidique, de druides vêtus de robes à capuche rouges marchant en procession
et psalmodiant le Grand Hibou (Moloch), et d'un bûcher funéraire avec des
« cadavres ». (Le fait qu'un grand nombre d'hommes travaillent
dans le Bohemian Club comme domestiques permet d'attester que ces pratiques
sont bien en usage).
Chouette ou hibou, on distingue la position caractéristique du volatile sur le dollar américain.
Le hibou était aussi la représentation de la déesse
sumérienne Lilith, dont la lignée est étudiée plus en détail dans
l'article
Le Seigneur des Anneaux ou L'histoire
du monde
(Lire l'article en cliquant ici).
Un article dans un journal de la communauté
locale, le Santa Rosa Sun (juillet 1993) a fait un rapport sur le Culte
de Canaan et la légende de Moloch en usage au Bohemian Club. Le Culte Païen de
Moloch est un sacrifice humain. Dans le milieu des années 80, il y avait des
rumeurs de meurtres dans des parties éloignées de la propriété. L'enquête
de la police locale et fédérale n'a pas abouti.
D'après un observateur qui a failli faire
partie des victimes, le Bohemian Club recèle des cachettes intérieures comme
un sanctuaire fermé, des emplacements secrets dans les décors, des lieux où
aucun étranger ne va, un salon souterrain (Underground en anglais qui est épelé
U.N.derground., U.N. étant l'abréviation anglaise de ONU - Organisation
des Nations Unies) une pièce sombre (Dark Room), une pièce garnie de cuir (Leather
Room) et une pièce nécrophile (Necrophilia Room).
Les liens avec les programmes de contrôle de la pensée
Cathy O'Brien
Les esclaves d'un âge avancé ou avec une
programmation défaillante ont été assassinés selon un rite sacrificatoire,
au hasard, sur les terres boisées du Bohemian Club, et j'ai senti que c'était
seulement une question de temps jusqu'à ce que ce soit mon tour.
Cathy O'Brien,
Trance Formation of America, The True Life Story of a C.I.A. Slave.
Cathy O'Brien et sa fille de 8 ans étaient
sujettes à un programme de contrôle de l'esprit impliquant l'armée américaine,
la CIA, la NASA et d'autres agences du gouvernement américain. Elles ont été
secourues, rééduquées et prises en charge en Alaska en 1988 par Mark Phillips.
Elles étaient victimes d'opérations de programmation du contrôle de
l'esprit par traumatisme. Ces opérations sont connues sous le nom de Monarch
Program. Aucun document écrit ne permet de lier le Monarch Program au projet
MK-ULTRA (Manufacturing Killers Utilizing Lethal Tradecraft Requiring
Assassinations - Production de tueurs utilisant un conditionnement à
l'assassinat) de la C.I.A. bien qu'il s'agisse dans les deux cas d'une
manipulation du comportement.
A l'image de Cathy O'Brien, de nombreux
autres rescapés de ce programme témoignent tel que K. Sullivan qui révèle
que « plusieurs personnes entraînèrent, conditionnèrent puis brisèrent
ma volonté et ma psyché, et me programmèrent à différents états altérés ».
Les états altérés sont des personnalités
différentes qui sont créées indépendamment les unes des autres dans le même
corps. Ces personnalités, ces « alter », peuvent être réactivées
à volonté pour faire effectuer des tâches spécifiques à la personne
programmée. Les déclencheurs de ces alter peuvent être des tonalités téléphoniques,
des comptines, des dialogues de film ou des signes de la main. Lorsque le déclencheur
est perçu par la personne programmée, cette dernière se met à exécuter le
plan qu'on lui aura préalablement inséré dans l'esprit à l'aide de
drogues ou d'hypnose. D'une seconde à l'autre, un citoyen inoffensif préalablement
programmé va inconsciemment changer de personnalité grâce à un déclencheur,
et pourra devenir un assassin en puissance. K. Sullivan pouvait être soit au
service sexuel d'hommes et de femmes, garde du corps, assassin ou encore
utilisée pour libérer des otages selon le déclencheur employé.
Le comportement des parents et arrière parent
de K. Sullivan nous ramène directement aux événements censés se passer dans
la forêt du Bohémian Club : « Mon père fut celui qui m'en fit
subir le plus. Il le fit par la terreur. Il le fit par la torture. (.) Son père
était un Druide gallois qui avait été vendu enfant à un capitaine qui
l'amena aux Etats-Unis. C'est du moins la mentalité de ma famille,
l'esclavage des enfants est admis. J'ai entendu cela des membres les plus
vieux de la famille. Ils ne l'ont jamais nié. Mais mon grand-père était également
un druide clandestin. Je suis sûre qu'il avait amené cette religion avec lui
du Pays de Galles. Une des choses qu'il faisait était d'aller dans le
cimetière voisin déterrer des cadavres, les ramener dans la cave, et
s'amuser avec. Il faisait aussi parfois des rituels de nuit dans la forêt
durant lesquels il sacrifiait des bébés ».
K. Sullivan parle de son milieu d'origine
comme d'un mélange réunissant une soumission à l'élite de génération
en génération et un comportement relié au satanisme.
Henry Kissinger, Brice Taylor et Bob Hope
Brice Taylor était un « mannequin présidentiel »
dont la programmation consistait à avoir des relations sexuelles avec les présidents,
comme elle le révèle dans son livre Starshine : One Woman's Valiant
Escape from Min Control (Comment une femme a courageusement échappé au contrôle
de l'esprit). Elle fréquentait alors les hommes qui soutenaient le Nouvel
Ordre Mondial, une politique qu'elle explique de la façon suivante :
«
C'est la tentative de mettre en place un gouvernement mondial
permettant aux familles de l'élite d'obtenir ce qu'elles veulent. Leur
croyance était que la planète était surpeuplée et que quelque chose devait
être fait : une guerre psychologique et biologique. Ils considéraient le
contrôle de l'esprit comme un outil, leur atout maître, une chose
vraiment différente qui pourrait agir comme une arme invisible ». Ceux
qui dirigent toutes ces manigances sont en fait un « groupe d'hommes qui
se tient au-dessus de Kissinger et des Rockefeller. Ils ont été configurés génétiquement
de façon à . posséder différentes capacités à diriger. C'est eux, en
fait, qui prennent les décisions ».
Ted L. Gunderson prit sa retraite du F.B.I. en
1979 alors qu'il dirigeait le bureau de Los Angeles dans lequel 800 personnes
étaient sous ses ordres. Il fut ensuite détective privé et consultant en sécurité.
En 1993 il déclare : « Au cours des années j'ai rassemblé des
données. Jusqu'il y a environ deux ans, j'ai continué à dire qu'il y
avait un réseau clandestin à l'ouvre dans ce pays, impliquant la drogue, la
pédophilie, la prostitution, la corruption, etc. Depuis l'approfondissement
de mes recherches, je suis convaincu que c'est beaucoup plus sérieux. Plus
qu'un réseau clandestin de relations, il s'agit d'une réelle
conspiration - et vous savez bien comment les médias vous traitent lorsque
vous utilisez ce terme. Mais je vais vous le prouver. Dans les faits, cette
conspiration concerne la pornographie, la drogue, la pédophilie et les enlèvements
organisés d'enfants ».
Aleister Crowley
Dans l'ouvrage du sataniste Aleister
Crowley,
Magick inTheory and Practise (Théorie et pratique de la magie) on découvre que
« pour les plus hauts travaux spirituels on doit (.) choisir une victime
ayant la pus grande et la plus pure énergie. Un enfant mâle d'une parfaite
innocence et d'une haute intelligence est la victime adéquate la plus
satisfaisante ». Gunderson précise que « nous
parlons là de
sacrifice humain ». Aleister Crowley écrit
dans The Law Is For All (La
loi est pour tous) : « De plus, la bête 666 (il se désigne ainsi)
conseille que tous les enfants soient, dés le plus bas âge, accoutumés à
assister à tous types d'actes sexuels, ainsi d'ailleurs qu'au processus
de la naissance, de peur que le brouillard du mensonge et du mystère
n'impressionne leur esprit, ne contrarie et ne fausse leur système
subconscient de symbolisme ».
L'origine de Moloch, Druide et Culte de Canaan
Notre travail est par conséquent historiquement authentique ; il s'agit de redécouvrir la Tradition Sumérienne.
Aleister Crowley, sataniste.
Nemrod
Canaan regroupe les territoires de Phénicie
et de Palestine, les prédécesseurs d'Israël. La religion cananéenne est
supposée être un dérivé de la religion babylonienne, elle même provenant de
la théologie sumérienne dont nous avons vu l'interprétation qu'en fait
Zecharia Sitchin.
Par la suite, la culture religieuse cananéenne
influença amplement la religion israélite. De ces territoires proviennent les
enseignements qui nous apprennent que Moloch était un synonyme de Nemrod ou de Tammuz.
Il est fréquent que nous retrouvions dans les
mythologies sumériennes, babyloniennes, et autres, des personnages dont
l'histoire est semblable et seul le nom diffère. Le personnage
Moloch/Nemrod/Tammuz était connu pour avoir fondé Babylone lorsqu'il portait
le nom de Nemrod, ainsi que pour avoir construit des cités telles que Ninive où
de nombreuses tablettes sumériennes ont été retrouvées.
Sémiramis
On a attribué à Nemrod le nom de Baal (le
seigneur), et il a été aussi représenté dans un rôle où il était à la
fois l'époux et le fils de Sémiramis. Cette dernière est aussi appelée
Ninkharsag ou Nin-Khoursag, la « dame de la montagne », dans les
mythes sumériens, où elle est le compagnon du Dieu Enlil. Lorsque Nemrod avait
le nom de Tammuz, il aurait été crucifié avec un agneau à ses pieds et placé
ensuite dans une caverne dont il aurait disparu trois jours plus tard malgré le
rocher obstruant le seul accès existant. Cette histoire est similaire à celle
de mythes égyptiens, indiens, chinois, asiatiques ou encore à la résurrection
de Jésus au jour prêt.
Ces cultes ont été basés sur le sacrifice
humain.
Pourquoi faire appel à des cérémonies de culte au 20ème siècle ?
Au minimum, cela montre un attrait vis-à-vis
de pratiques sectaires, c'est-à-dire l'adoration de la destruction, le
sang, la barbarie et le sacrifice d'enfants. Les sacrifices humains ont duré
longtemps, puisqu'on connaît encore à Carthage le fameux sacrifice « molk »
au cours duquel des nouveau-nés étaient livrés au feu. La Bible mentionnera
des sacrifices d'enfants encore mille ans plus tard en Israël.
John Milton dans Le Paradis Perdu décrit
Moloch de la façon suivante : « D'abord s'avance Moloch, horrible roi,
aspergé du sang des sacrifices humains et des larmes des pères et des mères,
bien qu'à cause du bruit des tambours et des timbales retentissantes le cri de
leurs enfants ne fût pas entendu lorsque à travers le feu ils passaient à
l'idole grimée ».
Une autre représentation de Moloch
Notez la présence du bûcher à ses pieds et de l'enfant prêt à être sacrifié.
Ces sacrifices d'enfants se poursuivaient
encore par le biais du rituel celtique « Bealltainn » accompli par
les druides en Grande-Bretagne le 1er mai. David Icke nous
apprend que le mot « druide » pourrait tout aussi bien venir du gaélique
« druidh » signifiant « un homme sage » ou « un
sorcier », mais il peut venir du mot irlandais « Drui »
qui signifie « hommes des chênes ». Le Druidisme des Îles
britanniques était simplement un dérivé de la sorcellerie satanique et de la
magie de l'Egypte ancienne. Les mystères druidiques de Grande-Bretagne,
d'Irlande ou de France étaient enseignés à l'orée des bosquets. Les réunions
du Bohemian Club se tiennent en un lieu appelé le Bohemian Grove (Bosquet Bohémien),
et les photos nous montrent la densité et la majesté des arbres du lieu.
Ci-contre, vous pouvez observer la position élevée du
Grand Conseil des Druides dans la pyramide de la fraternité satanique.
En fait les sacrifices auraient une double
origine. Par le sacrifice effectué, on fait en sorte que l'âme de la victime
anime le lieu ou l'être auquel elle est consacrée. L'immolation rituelle
d'une victime est créatrice dans le sens où elle permet à l'être immolé
de retrouver un nouveau corps et de rendre « vivant » et donc
durable ce nouveau corps, quel qu'il soit.
D'inspiration cosmogonique, le rituel se
retrouve aussi dans les mythes de la création de l'homme. L'Enouma Elish,
le poème babylonien de la création daté officiellement de 2000 ans avant
notre ère, nous explique que l'homme est le résultat de la lutte des dieux.
Les dieux perdants sacrifient l'un des leurs pour créer l'homme. L'homme
se devra d'assurer le service divin par le culte et les sacrifices. Il
assumera en fait la faute et le châtiment des dieux perdants à leur place.
Dans la tablette VII de l'Enouma Elish on peut lire en caractère cunéiforme :
Maître de l'incantation sacrée,
qui ressuscite les morts,
Qui eut pitié des dieux enchaînés,
Débarrassa les dieux, ses ennemis, du joug
imposé,
Et, pour les sauver, créa l'humanité
Le dieu sacrifié, Kingou, paraît alors
devant son bourreau, Ea, qui lui tranche les veines et, de son sang, crée
l'homme. L'homme n'est donc pas à sa naissance un être innocent et pur
puisque coule dans ses veines le sang d'un dieu coupable et condamné.
L'homme assume le châtiment d'un crime qu'il n'a pas commis tout en étant
créé pour le service divin.
Conclusion
Mircea Eliade (1907-1986) élargit le domaine
d'action des actes rituels : « Ce n'est pas seulement le
Cosmos qui prend naissance à la suite d'une telle immolation, ce sont aussi
les plantes alimentaires, les races humaines ou les différentes classes
sociales ». Plus en avant il écrivait : « L'Enouma Elish
nous révèle donc comment, à partir d'une réalité préexistante, larvaire
et chaotique, a été créé notre Monde. (.) Le mythe du combat entre un Dieu
champion et un Dragon est attesté dans le Proche-Orient, en Grèce et dans
l'Inde. Leurs significations diffèrent de celle de l'Enouma Elish, et
varient d'un cas à l'autre tout en restant fondamentalement solidaires.
(.) Un certain nombre de mythes et légendes, narrant la lutte d'un héros
venu de l'étranger et le Dragon maître absolu d'un pays, expriment le
conflit entre les autochtones - ou les représentants de l'ordre ancien des
choses - et les envahisseurs victorieux qui finissent par fonder un nouvel
ordre (nouvel Etat, nouvelle dynastie, nouvelle organisation sociale, etc.) ».
Au début de ce texte vous vous demandiez
certainement quel pouvait bien être le rapport entre le Bohemian Club, ce
rassemblement des puissants d'Amérique, et les rites que l'on englobe sous
le terme trop vague de satanique. J'espère que maintenant vous saisissez
mieux le rapport. Si le satanisme tel qu'il est connu du grand public est une
sorte de fourre-tout révélateur d'un mal être social, la mise en
application de certains de ces rituels par des personnes initiées dépasse
l'entendement par leur nature et leurs effets. Comme nous l'avons vu, le druidisme se situe à un
niveau élevé de la pyramide de connaissance de la fraternité satanique.
D'après de nombreux témoignages et des preuves vidéo, il semblerait que les
personnalités qui prônent l'institution du Nouvel Ordre Mondial mettent tous
les atouts de leur côté en faisant usage de rituels sacrificatoires visant à
faire « vivre » leur projet.
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