La troisième ingérence Alien

L'hypothèse du zoo a vécu. Une simple observation sans intervention pour éviter les perturbations ne tient plus la route aujourd'hui. Les contacts existent mais ils sont dénigrés, les preuves s'accumulent mais elles sont dissimulées, des interventions majeures ont déjà eu lieu mais encore faut-il accepter de les voir. Pendant que certains nient encore l'évidence, les conditions évoluent à la faveur d'une troisième ingérence.


Ce qui est sûr et ce qui l'est moins

Je propose de diviser le domaine de l'ufologie, à savoir l'étude des OVNI1 et des phénomènes associés (PAN2, UAP, AVNI, …) en deux catégories. Dans la première, nous aurons les certitudes, celles qui ne sont battues en brèche que par ceux qui cultivent le scepticisme de mauvaise foi, ce dernier pouvant être facilement ébranlé par mon Guide pour contrer le debunking3. Dans la seconde, nous rangerons les théories qui ne sont que le fruit de conjectures.

Dans les certitudes, nous retiendrons les faits historiques qui, au-delà des témoignages oraux ou artistiques qui sont toujours sujet à caution, s'enrichissent continuellement, depuis que la technologie le permet, de preuves photographiques et vidéos issues du grand public, et plus récemment encore de sources officielles déclassifiées4. Il n'y a plus à avoir de doutes sur le fait qu'il se passe quelque chose, et ce depuis de nombreuses années.

Mais affirmer que ces manifestations ufologiques datent de plusieurs siècles en les reliant à toute autre forme de mystères comme des traces sur le sol, des représentations équivoques laissées par nos ancêtres sur des pierres, ou des constructions complexes qui posent encore question aujourd'hui sur la nature des moyens mis en œuvre, ne reviendrait qu'à satisfaire les adeptes de la théorie des anciens astronautes. Car même s'il est tentant, mais aussi facile, d'expliquer certaines énigmes par une intervention extérieure à l'humanité, ne serait-ce que pour une partie de leur réalisation, cela demeure une démarche à classer dans la deuxième catégorie des phénomènes ufologiques, à savoir celle des théories.

Par contre, il me semble que la première catégorie s'est trop attachée à collectionner les images. Ces dernières s'amoncellent, mais finalement leur multiplication ne nous en apprend pas davantage sur le phénomène, son origine et son but.

D'ailleurs, l'explication de cette absence d'explication tient peut-être dans la rétro-ingénierie. Elle serait pratiquée sur les nombreuses épaves d'ovni, mystérieusement disparues5 au cours de manœuvres dont il serait hypocrite de nier l'existence tant elles disposent de témoins pour qui veut bien les écouter. Elle se révèle être une manne pour les sociétés privées à qui l'Etat a accordé le privilège de l'opération6. Mais elle nécessite en retour discrétion, et parcimonie dans l'exploitation, tant le potentiel de ce domaine peut remettre en question des potentats économiques, financiers, géopolitique et religieux.

D'autres évidences sont comportementales

Conséquemment, il serait peut-être temps d'observer l'évolution de notre planète et de ceux qui la peuplent, afin d'y déceler d'autres évidences qui permettraient de faire le tri dans la seconde catégorie.

Si on étudie l'évolution humaine, nous ne pouvons que constater que nous sommes passés d'un comportement à un autre au fil du temps. Le premier, ancestral, se voit concurrencer par le second, plus récent, comme le montre « la transition de la sauvagerie primitive à la barbarie, (…) plus précisément, durant la transition d'une vie habituellement pacifique à une vie uniformément guerrière7 ». Selon Thorstein Veblen, les conditions qui paraissent nécessaires à cette transition sont doubles. La communauté doit s'être fait des habitudes de rapine (ses exemples sont la guerre et la chasse au gros gibier), et pratique un mode de fonctionnement qui soit suffisamment efficace pour permettre à une partie d'entre elle d'être dégagée des obligations liées à sa subsistance.

Sans retomber dans le mythe du bon sauvage, il convient donc, avant d'aller plus loin, de vérifier par les études les plus récentes, s'il existe bien une ligne de démarcation entre ces modes de vies qui se sont succédés dans l'histoire, si les causes de ce changement ne sont pas elles-mêmes les conséquences d'évènements antérieurs, et enfin de s'interroger sur ce qui pousse toute une planète, même désormais consciente de ses dérives et de leurs origines, à continuer de se fourvoyer dans des mœurs guerrières8 plutôt que de retourner à un comportement plus pacifique. 


Je suis conscient qu'à ce stade, vous vous demandez quel rapport il peut y avoir entre cette tentative d'analyse et le domaine ufologique. Mais dès lors qu'à l'évidence ce dernier s'impose à nous depuis que notre technologie nous permet d'en enregistrer les manifestations, et que par conséquent il n'est pas hirsute de penser que cela put être le cas auparavant, ce recul et cet apparent détour sont nécessaires pour confirmer l'influence historique d'une intervention extérieure sur l'évolution de l'humanité. Car davantage que de tenter de relier d'éventuelles preuves archéologiques à cette intervention, il s'agit là de constater une évolution comportementale et sociétale bien documentée qui ne peut s'expliquer autrement que par une ingérence étrangère à notre monde, tant elle n'est en rien justifiée par un quelconque besoin d'adaptation à l'environnement. 

Par conséquent, tout aurait pu rester en l'état. Les tribus nomades ou sédentaires auraient pu vivre chacune de leur côté, en n'empiétant et ne combattant qu'occasionnellement sur des territoires étrangers.
La vie du groupe aurait pu prévaloir, se focalisant sur le bien-être de la famille et de la communauté.
L'animisme et le chamanisme auraient pu perdurer en permettant de garder le contact avec la nature, et par là même le respect dû à cette dernière.
La chasse, la cueillette, mais aussi l'agriculture permettant la seule satisfaction des besoins, auraient pu occuper le quotidien de l'humanité.

Une transition qui pose question

Mais au lieu de cela, il s'avère que, par un hasard cosmique, tout a changé à des dates charnières qui s'étalent seulement sur quelques centaines, voire quelques milliers d'années. Ce qui correspond à un court instant sur l'échelle de l'évolution du genre homo qui compte plusieurs millions d'années. Et surtout, ce changement émergea à différents endroits du globe qui ne disposaient pas encore de moyens de déplacement intercontinentaux, et encore moins de réseaux sociaux pour propager l'information.

L'homo sapiens s'est ainsi mis dans sa grande majorité à faire sa révolution néolithique, à personnifier le divin, à construire des lieux pour rendre hommage à ses nouveaux dieux, à se rassembler dans d'immenses cités, à stocker ses subsistances, à rivaliser de rapacité pour accumuler sans limites, et à verser dans un état d'esprit belliqueux où la démarche prédatrice devient une attitude spirituelle permanente.

Ces évolutions dans le comportement du genre humain ont d'autres conséquences. La prédation et l'accumulation, la course sans fin à l'estime et à la comparaison provocante, demeurent et se traduisent différemment aujourd'hui dans la société de production, de consommation et du paraître. Elles aboutissent au gaspillage, à la déresponsabilisation, à la convoitise, à la compétition permanente, mais aussi à la soumission d'une majorité face à une minorité qui possède, à la captation des matières premières (sous forme monétaire) par quelques-uns aux dépens de l'intérêt général, et à des pollutions inutiles. De plus, parce qu'il y aura toujours quelqu'un de plus enviable, cette quête à l'aboutissement impossible puise toute l'énergie de l'homo economicus. Résigné à subir et à s'inscrire dans ce mouvement pour ne pas faire figure d'élément marginal, il n'est plus en capacité de penser autre chose.
Cet arrêt du progrès spirituel est accentué par le passage de l'animisme au culte anthropomorphique. Ce dernier est issu d'une norme de rapport de supérieur à inférieur fondée sur l'habitus prédateur bâti sur le rang. L'apparition de la cité est elle-même « la matérialisation d'un cosmos sous l'égide des Dieux9 », ces nouveaux dieux…
L'accumulation aboutira à l'ère actuelle, le capitalocène, où le capitalisme est désigné comme principalement responsable des dérèglements environnementaux actuels, et l'anthropocène où les politiques sont invités à laisser la place aux experts en géo-ingénierie pour sauver la planète.

Nous sommes donc à l'aube d'être délivré de toute notion de démocratie, puisque les politiques nationales sont en passe d'être sacrifiées sur l'autel d'une expertise mondiale. Nous n'avons majoritairement pas le loisir de réfléchir à notre destinée, trop occupés que nous sommes à nous dépêtrer dans l'instant présent. Et lorsque nous trouvons le temps de courir après autre chose que des moyens de rivaliser avec nos congénères (argent, position sociale, statut familial, apparence physique,…), nous vénérons des Dieux anthropomorphes qui orientent notre dévotion vers une représentation particulière, celui d'un culte qui écarte toute autre idée de puissance ou d'explication invisible à nos yeux. On ne peut que constater que cette évolution nous amène progressivement vers une organisation et une prédisposition idéale pour quiconque ressemblant à ces idoles, et disposant d'une expertise sans commune mesure, voudrait s'emparer de notre planète.

L'ingérence exogène

A la lumière de mes modestes recherches, dont témoignent certains des articles de ce site qui s'attachent à chercher un sens à notre existence, j'en arrive à la conclusion temporaire qu'après le saut vers l'homo sapiens qui s'explique autrement que par l'évolution naturelle10, puis le saut du néolithique que je viens de brosser à grand traits ci-dessus et qui semble être du même acabit, nous abordons la troisième ingérence extranéenne ou extraterrestre. Celle d'une reprise en main globale de la planète par ceux qui sont intervenus déjà à au moins deux reprises dans l'évolution de ses occupants hominidés et de leurs descendants. Une ingérence rendue possible par toute une série de changements comportementaux de l'homme, dont la cause provient indubitablement d'une modification de son caractère inné. Cette modification tient son origine d'une part dans une mutation de son patrimoine génétique qu'il serait bien présomptueux de n'attribuer qu'à la seule règle (théorique) de l'évolution naturelle. D'autre part, elle est la conséquence d'un changement cultuel qui lui aussi semble difficilement explicable sans intervention extérieure. On attribue ce changement, à ce que nous en disent les récits que l'on retrouve dans la plupart des civilisations, à un nomade, un guerrier chasseur, un grand Autre dont la majorité des historiens et des chercheurs s'accordent à dire qu'il est venu de l'extérieur, sans pour autant aller jusqu'à envisager que cet extérieur dépasse nos frontières connues. La peur de l'ostracisation explique davantage cette position que ce qui semble se dégager de la plupart des mythes11.

Enfin il est nécessaire de ne pas alimenter la confusion déjà largement entretenue actuellement par les voies officielles, et l'ufologie contemporaine. Ainsi ce qui vient d'ailleurs, à savoir d'autres planètes ou d'autres dimensions, ne doit pas confondu dans la lecture de notre histoire avec ce qui vient d'ici. A ce titre, il faut faire la distinction entre ces étapes importantes qui sont la conséquence de la volonté d'une puissante extranéité, ce que je nomme plus haut les ingérences, et l'évolution accélérée de l'humanité par rapport à un processus normal qui est le fruit de l'opportunisme, comme l'est la retro-ingénierie sur les OVNI. Car autant les premières sont, si ce n'est autorisée, tout du moins subies par une humanité qui n'a jamais disposé des moyens pour s'y opposer, autant la seconde risque de ne pas être tolérée par ceux qui président à notre destinée, tant elle pourrait nous délivrer de notre emprise antédiluvienne, et tant elle risque de dépasser des bornes dont nous ne pouvons que tenter de deviner la nature à travers les mythes, les textes ésotériques ou le channeling. Cependant toutes ces méthodes prêtent le flanc à des erreurs d'interprétations.


Mais quelle autre alternative avons-nous, si ce n'est celle consistant à continuer de chercher la vérité par tous les moyens dont nous disposons?
Sachant que, même si ceux qui maîtrisent notre évolution, et ce savoir, se manifestaient aux yeux de tous, nous aurions toutes les raisons de douter de leurs bonnes intentions, étant donné les difficultés dans lesquelles ils ont laissé l'humanité se débattre pendant des siècles, sans intervenir ouvertement entre leurs ingérences.

D'ici là, nous saurons déjà si ma lecture du phénomène suscite un quelconque intérêt dans le Landerneau des ufologues, sachant que nombre d'entre eux seront réunis à Paris en novembre 2023 pour "ouvrir la porte à de nouveaux paradigmes et à des hypothèses scientifiques, relatives aux énigmes de l'univers12"...




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Article mis en ligne le 10 juillet 2023.


Sources :

Illustrations : https://giphy.com/

1 Objet Volant Non Identifié, ou MOC (Mystérieux Objet Céleste), ou encore en anglais UFO (Unidentified Flying Object).

2 PAN : Phénomène Aérospatial Non identifié ; UAP : Unidentified Aerial Phenomena (phénomènes aériens non identifiés) ; AVNI : Arme volante non identifiée.

3 Les raisons de croire à l'existence d'une intelligence extraterrestre *** Guide pour contrer le debunking – http://frenzy.chez.com/antidebunking.htm

4 Ovni : le Pentagone déclassifie trois vidéos de "phénomènes aériens non identifiés", par Mélinda DAVAN-SOULAS, publié le 28 avril 2020 – https://www.tf1info.fr/sciences-et-innovation/ovni-le-pentagone-declassifie-trois-videos-de-phenomenes-aeriens-non-identifies-2152259.html

5Voir les quelques exemples donnés dans le livre d'Haim Ashad que je reprends dans mon article – L'univers au-delà de l'intoxication : http://frenzy.chez.com/univers_intox.html

6 Voir sur le compte Tiktok de conspiration.org des extraits de deux documentaires de 2023 qui traitent du sujet : "UFO Endgame to Disclosure!", et "Accidental Truth - UFO Revelations"

7 Thorstein Veblen, Théorie de la classe de loisir, 1899 – Editions Gallimard, 1970, p. 7.

8 Voir la cartographie d'ACLED (Armed Conflict Location & Event Data Project) qui recueille des informations sur les dates, les acteurs, les lieux, les décès et les types de tous les événements de violence politique et de protestation signalés dans le monde. https://acleddata.com/

9Lewis Mumford, La Cité à travers l'histoire, Paris, Seuil, 1961, p. 49.

10 Voir le paragraphe « La fable de l'Homo sapiens » dans l'article Le gène de l'esclavehttp://frenzy.chez.com/gene_d_esclave.html

11 Voir le paragraphe « La conscience du monde » dans l'article L'enseignement de l'inconscienthttp://frenzy.chez.com/enseignement_inconscient.html




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